La Belgique en retard dans la course à l’IA

Le manque de connaissances quant aux applications professionnelles de l’IA est source d’inquiétude et d’hésitation dans les entreprises belges

Merelbeke, Les entreprises belges sont à la traîne par rapport au reste du monde quand il s’agit d’adopter la technologie de l’intelligence artificielle (IA). Telle est la conclusion d’Avanade, le principal innovateur numérique de l’écosystème Microsoft. Bien que les chefs d’entreprise belges soient convaincus du potentiel de cette technologie, seulement un tiers des entreprises belges ont mis en œuvre l’une ou l’autre forme d’IA. C’est le manque de clarté quant à l’utilisation spécifique de l’IA au sein de l’organisation qui freinerait les entreprises.

  • Seul un tiers (31 %) des entreprises belges ont des applications d’analyse et de numérisation des données hautement intégrées.
  • 4 sur 10 (39 %) prévoient d’intégrer la technologie dans leurs activités.
  • 79 % des organisations belges pensent que l’IA aura un impact considérable sur les activités.
  • 55 % des décideurs d’entreprises admettent ne pas comprendre entièrement les technologies d’IA et leurs applications spécifiques.

Selon l’étude d’Avanade, près de huit cadres supérieurs sur dix pensent que l’intelligence artificielle aura un impact considérable sur leur entreprise et leur société à l’avenir, et deux tiers de tous les sondés admettent que la technologie apporte une valeur ajoutée. Cependant, malgré cet attrait, seulement un tiers des entreprises belges ont déjà mis en œuvre l’une ou l’autre forme d’IA ; un chiffre nettement inférieur à la moyenne mondiale (90 %).

« Nous constatons que les chefs d’entreprise belges ont envie d’adopter l’IA, mais qu’ils hésitent clairement. Alors que la technologie est souvent présentée comme essentielle pour doper l’efficience et l’efficacité opérationnelle, les dirigeants ont du mal à comprendre comment et où elle aura le plus d’impact au sein de leur entreprise », déclare Patrick Tack, expert en données et en IA chez Avanade Belgique.

Plus de la moitié des sondés admettent ne pas comprendre complètement la technologie et ses applications spécifiques au sein de l’entreprise. Il semble néanmoins que les cadres supérieurs aient une meilleure maîtrise de la question : 28 % d’entre eux indiquent ne pas comprendre pleinement l’IA, contre 43 % des directeurs. On craint également qu’un manque de compréhension cause des problèmes dans l’ensemble de l’organisation. Près d’un tiers des chefs d’entreprise belges (29 %) pensent, en effet, que leurs travailleurs sont nerveux et même inquiets par rapport à l’IA.

Une clarté et une transparence accrues quant aux avantages et aux cas d’utilisation de l’IA réduiront sans aucun doute cette inquiétude. La grande majorité des chefs d’entreprise belges estiment qu’il leur incombe de veiller à ce que les données et les outils analytiques soient compréhensibles aux yeux des collaborateurs (82 %) et des consommateurs (78 %). Pour ce faire, la majorité d’entre eux cherchent malgré tout une aide extérieure : presque tous les décideurs d’entreprises belges (81 %) pensent qu’il est nécessaire de faire appel, d’une part, à des analystes et à des stratèges pour clarifier les résultats des algorithmes d’IA ainsi que leur impact commercial et, d’autre part, à des éthiciens pour garantir une utilisation éthique des données et de l’IA.

« L’IA peut véritablement aider une entreprise à poursuivre sa croissance, à condition d’être déployée correctement. Il est bon de voir que les chefs d’entreprise belges reconnaissent la nécessité d’une aide spécialisée. Ils auront ainsi plus de temps pour travailler avec l’ensemble de l’organisation afin d’expliquer les avantages qui découleront de la mise en œuvre et d’offrir la formation nécessaire pour lever toute inquiétude. Le recours à des experts contribuera également à la création d’un cadre d’éthique numérique qui garantira une utilisation correcte et sûre de la technologie et des données connexes dans l’ensemble de l’organisation », conclut Patrick Tack.

 

À PROPOS DE L’ÉTUDE

Étude en ligne indépendante réalisée par iVOX à la demande d’Avanade entre mai et juin 2019. L’étude a interrogé 150 Belges occupant une fonction de cadre supérieur ou une fonction managériale juste en dessous de celle de cadre supérieur. L’étude inclut également les statistiques de l’étude de Forbes Insights en collaboration avec Microsoft, Accenture et Avanade, qui a sondé plus de 300 cadres technologiques (VP et supérieurs) en février 2019.

À PROPOS D’AVANADE

Avanade est le principal fournisseur de services numériques et cloud innovants, de solutions professionnelles et d’expériences de conception sur l’écosystème Microsoft. Nos professionnels associent une réflexion audacieuse et innovante à une expertise technologique, commerciale et industrielle pour contribuer à garantir un impact humain sur nos clients, leurs clients et leurs collaborateurs. Nous sommes le moteur de l’Accenture Microsoft Business Group, qui aide les entreprises à impliquer leurs clients, à responsabiliser leurs travailleurs, à optimiser leurs opérations et à transformer leurs produits en tirant parti de la plateforme Microsoft. Avec 36 000 professionnels dans 25 pays, Avanade apporte à ses clients le meilleur de sa réflexion au travers d’une culture collaborative qui respecte la diversité et reflète les communautés dans lesquelles elle opère. Détenue majoritairement par Accenture, Avanade a été fondée en 2000 par Accenture LLP et Microsoft Corporation. Pour en savoir plus : www.avanade.com.​

 

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